Et le vainqueur de la bulle 2015 est…
« Après la bulle obligataire de 1994, la bulle internet de 2001, la bulle des subprimes en 2008, l’explosion de la bulle revient en 2015 avec un prétendant très sérieux: les pétroles de roche-mère américains avec une chute vertigineuse de 56% des permis de forage délivrés par rapport à l’an dernier dans le Bakken! »
Faites vos jeux pour la prochaine édition de 2022 – rien ne va plus!
Nicolas Meilhan, membre associé des Econoclastes
Pour étayer l’information on peut rappeler que le prix en « sortie de puits » dans le Bakken a déjà franchi la barre des 50$ qui est souvent présenté comme le break-even price.
http://www.bloomberg.com/news/2014-12-03/sub-50-oil-surfaces-in-north-dakota-as-regional-discounts-swell.html?hootPostID=e286d3517ab2d3fd67b5b8854753c306
Les chiffres de décembre vont nous en apprendre beaucoup sur l’économie du pétrole de schiste.
Toutes des bulles ont la même origine, l’excès de liquidités.
Le reset de l’économie mondiale surviendra lorsque la bulle monétaire s’effondrera. Autrement dit quant le $ s’effondrera.
Tu as raison Julien mais il va sans doute falloir attendre Juin 2015 pour avoir des premiers signes tangibles étant donné le décalage de 4 à 6 mois entre la délivrance des permis de forage, le forage lui-même et la mise en exploitation des puits. A l’été 2015, on devrait être fixé, d’autant plus d’ailleurs si le prix du baril reste à 65$ (50$ en tête de puit).
Et la bulle immobilière ? Elle repart en Espagne d’ailleurs.
Depuis, quelques années, les Américains inondent les marchés avec leur pétrole et gaz de schiste.
Conséquences ?
Les consommateurs payent mois cher leur essence, les compagnies aériennes augmentent leurs marges bénéficiaires et surtout nous sommes plus à la merci du dictat de l’OPEP…
Bulle ! Quelle Bulle ?
Les permis de forage ont peut-être baissés de -56% mais le WTI a également baissé de -40%… En réalité, les permis de forage et les cours du WTI ne font que réagir au principe de l’offre et la demande…
Par contre, si les cours du WTI continuent leur chute, les sociétés oeuvrant dans les énergies renouvelables risquent trinquer comme lors d’une bulle…