BFM du 23 septembre 2015 – Volkswagen et la Grèce

Philippe_bechade

Volkswagen et la Grèce : Philippe Béchade VS Julien Nebenzahl

Le scandale de Volkswagen a très fortement impacté les bourses cette semaine et semble être la cause majeure de toutes les baisses, en faisant apparaître un secteur automobile moins intéressant qu’il ne pouvait sembler. Les chiffres des PMI manufacturiers de nombreux pays sont donc passés à la trappe en partie, malgré leurs piètres valeurs, éclipsés par le scandale. Cependant : « on a un fond macroéconomique qui n’est pas favorable aux actions. »

« Tant que les Etats-Unis tiennent, je pense qu’on n’est pas encore mûre pour complètement craquer en Europe. »

Philippe Béchade note, de plus, avec justesse, que les pertes entraînées par l’effondrement du cours de Volkswagen sont supérieures à celles liées à la dette grecque. Que se serait-il passé, s’interroge-t-il, si cette affaire était sortie en 2011, en même temps que l’affaire de 2 milliards grecs ?

La question, pour Philippe Béchade, n’est pas la capacité des banques centrales de réduire leurs taux, mais « est-ce que les banques centrales sont capables de réduire la taille de leur bilan ? Et si l’on répond non […], cela veut dire qu’il n’y a pas d’acheteurs. »

« Les banques centrales étaient l’otage des marchés. Yellen est l’otage des marchés. »

Les banques centrales ont perdu leur crédibilité ces derniers mois aux yeux de beaucoup d’investisseurs, laissant place a deux catégories d’investisseurs : « les cyniques » qui souhaitent profiter au maximum de l’argent des banques centrales avant la fin et « ceux qui font semblant de découvrir naïvement que la croissance en Chine n’est pas de 7, mais de 4 ».

Rédigé par Raphaël Becanne

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