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Des historiens remontent à Napoléon pour témoigner du pouvoir de la haute finance.

Nous savions que la misère humaine -au propre et au figuré- est le fruit de la gouvernance par un casino financier planétaire froid, technicisé et robotisé.

Pourtant des hommes avaient averti il y a longtemps des dangers liés à la gouvernance par la finance.

Voici une citation qui résume bien les craintes aussi bien anciennes que présentes:

“Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquise.” Thomas Jefferson (1743-1826), 3ème président des Etats-Unis.

Nous avons l’immense privilège de valider en direct l’avertissement prophétique du président Jefferson! TOUT est en cours de réalisation!

Grâce aux vidéos de deux historiens réputés pour leur sérieux, Henri Guillemin et Annie Lacroix-Riz, on prend conscience de l’ampleur mais aussi de l’ancienneté de la gangrène. Il y est question de la genèse de la Banque de France et des tenants du pouvoir.

Le Système qui sous-tend la Banque de France étant UN, le même Système étend des tentacules similaires dans tout autre pays.

Le modèle de fonctionnement des banques centrales est en effet, le même aux quatre coins de la planète. Une institution comme le FMI veille à son respect.

La création monétaire scripturale, droit régalien par excellence a été offert à TOUTES les banques commerciales de la planète. Basé sur les dettes, le Système nous a rendu solidairement -que dis-je – uniques garants ultimes de son ravitaillement en cash et en dettes.

La gestion contemporaine inique de la monnaie et des finances avec des coups gagnants à plusieurs bandes semble donc bien engrammée dans la genèse de l’histoire monétaire et de celle des banques centrales.

La loi de 1973 relative à la Banque de France et celle de 2003 de la BNS ne sont que des mises au jour d’une hyper-structure bien ancrée et d’un mal bien plus profond…

Il n’y a donc ni hasard ni complot.

Il y a un Système qui exige les pouvoirs absolus.

Ce Système a tous les moyens de muter en dictature… et d’écraser l’humanité validant la pensée du Président Jefferson….

 

Extraits :

Le Temps revient sur le parcours de Henri Guillemin, historien reconnu.

L’historien connaît une gloire posthume grâce au Web. Ses émissions, dont certaines de la TSR, atteignent plusieurs millions de vues. Pourquoi un tel engouement? (…)

Sur le Web, ses conférences, vidéo ou audio, font des millions de vues, en particulier chez les jeunes. Il faut dire que l’éventail des curiosités de cet érudit était si large qu’il n’est pas difficile d’y trouver son miel: la littérature, celle du XIXe siècle surtout, la Révolution française, la Commune, la montée du fascisme en France, Jeanne d’Arc, l’affaire Jésus, l’histoire méconnue de la Banque de France, les révolutionnaires russes ou le colonialisme. En tout, une centaine de conférences et une soixantaine de livres.

Très populaire en Suisse où ses émissions TV étaient religieusement regardées, ce Français de Mâcon (une rue porte son nom) est resté relativement peu connu en France, où il fut longtemps interdit de télévision, sous Pompidou et Giscard, qui le jugeaient trop iconoclaste. (…)

Car avant de se passionner pour l’histoire, Henri Guillemin a fait Lettres. Normalien et agrégé, il enseignera d’abord au Caire, puis à Bordeaux, qu’il doit quitter en 1942 à la suite d’une dénonciation dans le journal Je suis partout. Henri Guillemin était gaulliste à l’époque et connaissait les filières pour faire sortir certains de ses étudiants de France. Il se réfugie en Suisse, «un pays capitaliste, mais intelligent car il a su ne pas créer de misère», où il restera jusqu’à sa mort en 1992, occupant pendant plusieurs années le poste de conseiller culturel à l’ambassade de France à Berne.

Pour celui qui fut critique littéraire, un livre était avant tout une déposition, le témoignage d’un auteur sur son époque. Cette approche, plus humaine qu’esthétique, le conduira tout naturellement à l’histoire. En étudiant Hugo, il s’intéresse au coup d’Etat du 2 décembre 1851; en révisant son jugement sur Zola, à l’affaire Dreyfus; en se penchant sur Lamartine, à la Révolution de 1848. Les historiens professionnels contesteront toujours sa méthode et l’accuseront de faire de l’anti-histoire: trop de parti pris, d’implication, d’interprétation. Honnête en dépit de son impétuosité, il disait: «Les faits ne sont pas des objets. L’histoire est une aventure humaine. Je travaille sur des documents, rien que des documents, après c’est une affaire d’interprétation. Je ne suis pas objectif, mais je suis honnête.» Il reconnaîtra s’être trompé parfois, emporté par sa ferveur de gauche.(…)

Mais ce qui fait aussi revenir Henri Guillemin au premier plan, ce sont ses convictions qui collent à l’époque. Dans un bel entretien avec Claude Torracinta et Guy Dumur en 1971, il dit sa haine de l’argent quand il n’est pas le fruit du travail et le malheur de l’Occident à assister, passif, au fait que «quelques petites mains détiennent tout». Il se place du côté des petites gens, des damnés de la terre, et cite volontiers la philosophe Simone Weil: «Croire à l’histoire officielle, c’est croire des criminels sur parole.» (…)

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