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Pourquoi les taux d’intérêt ne remonteront jamais…

Alors que la Fed annonce qu’elle va relever quatre fois ses taux d’ici fin 2018, les marchés, eux, ne voient que deux hausses de taux à la fin 2019. Selon Olivier Delamarche, fondateur de Triskelion Wealth Management, c’est une preuve que les marchés ne croient plus les banques centrales. Ces dernières seraient d’ailleurs dans l’incapacité de relever leurs taux. Ecorama du 26 septembre 2017, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com.

3 réponses
  1. Bilbo
    Bilbo dit :

    L’intitulé de la vidéo « Pourquoi les taux ne remonteront jamais » et la position d’Olivier Delamarche impliquent une hypothèse forte : « toutes choses égales par ailleurs ». Or Olivier rappelle régulièrement que la situation actuelle est intenable et que le système actuel ne peut que s’effondrer. Il n’est pas le seul à l’annoncer et je suis d’accord avec eux, mais la grosse, l’unique question sur laquelle nous n’avons pas le plus petit début de réponse c’est « Quand ? ».
    Il serait donc intéressant d’avoir des interventions sur ce qui pourrait lâcher en premier, ce qui pourrait tenir plus longtemps, ce qui pourrait survivre… Bref travailler sur cette hypothèse forte « toutes choses égales par ailleurs ».

  2. LS
    LS dit :

    Je vais reformuler votre question par analogie : Quel temps fera-t-il dans le 27 septembre 2018 ?, « là est la grosse, l’unique question sur laquelle nous n’avons pas un début de réponse ».
    Il n’existe pas et n’existera jamais une réponse humaine à votre question. C’est dommage, mais c’est comme ça avec les systèmes complexes comme l’est la finance et l’économie.

  3. NC68
    NC68 dit :

    La mécanique actuelle échappe aux banques centrales et elle échappe aussi aux initiés. Tout le monde est débordé, dépassé. La vérité est que le désordre s’installe et prospère. Entre « ce qui devrait être fait » et « ce qui se passe », il y a deux mondes qui s’éloignent. En réalité, ce qui dicte le cours des choses aujourd’hui, ce sont de moins en moins des considérations longues, c’est de plus en plus du court terme, du super court terme. Donc oui, aucun doute que l’avenir est sacrifié. L’avenir sacrifié, cela signifie qu’il y aura une chute de productivité et une chute de confiance. Tout sera fait pour éviter que le désordre qui aura envahi l’ensemble des marchés ne viennent se propager en un désordre dans la rue, il faudra sauver les meubles. Cela signifie que les banques centrales vont dire que 100 dollars de vendredi soir valent 130 ou 150 dollars lundi matin. Donc oui, incontestablement, les actifs vont perdre de la valeur relativement au travail. On a toujours tendance à sous estimer le temps, les détours, les retards, les choses peuvent continuer à se dégrader encore pendant quelques années. Mais plus le temps passe, plus l’issue gagne en déterminisme. En réalité, seule la guerre pourrait apporter une voie de sortie à cette mécanique. La guerre ou l’autoritarisme politique. A suivre !!
    A qui la faute ? aux USA des années 90… mais c’est une autre histoire….et c’est trop tard.

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