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Pollution de l’air et mythe; le vrai ennemi c’est la voiture !

Aujourd’hui, nous allons revenir sur le grave problème de la pollution de l’air (aux particules fines). Commençons par rappeler quelques faits avant de nous pencher sur le vrai ennemi : la voiture.

 

1. OUI L’Allemagne essaye de sortir du nucléaire : elle avance bien

La chute de la production nucléaire d’électricité en Allemagne – elle en est déjà à – 50 % (-80 TWh par rapport à 2005) (Source) :

2. NON, l’Allemagne n’a pas remplacé le nucléaire par des centrales à Charbon !

Production réelle par le charbon (en baisse de -25 TWh) :

et aussi par la lignite (stable) :

3. Ce sont les énergies renouvelables qui ont compensé la baisse du nucléaire en Allemagne

Ces baisses de production ont été compensées par la production d’électricité issue d’énergies renouvelables (hausse de + 130 TWh) :

Voici l’évolution totale de la production d’électricité en Allemagne :

On constate donc, en simplifiant les évolutions suivantes entre 2005 et 2015 : Nucléaire -80, Charbon -25, Renouvelables + 130, soit une hausse de production de + 25 TWh.

On comparera à la production d’énergie en France (Source), dont les composantes évoluent peu en comparaison :

4. La pollution aux particules est un grave problème, tuant près de 50 000 Français par an

Comme nous l’avons déjà vu, la pollution de l’air est un très grave enjeu de santé publique :

pollution-01

pm-10-5

En effet, étant tellement fines :

particules-4

les particules se retrouvent dans les poumons (causant en particulier des cancers du poumon) :

poumons

pollution air

Tout aussi grave, les particules les plus fines arrivent à passer des poumons dans la circulation sanguine, et contaminent globules blancs et rouges (causant également des inflations des vaisseaux, et donc des accidents cardiovasculaires) :

pollution air particules

sang

Concluons sur le fait que le lien avec la mortalité est désormais très bien établi :

mortalite-pollution

Ainsi, dans cette étude, 10 µg de particules en plus, c’est environ 2 % de mortalité en plus. Cependant, une étude de l’American Cancer Society de 2002 parle elle de 4 % de mortalité en plus tous les 10 µg de PM2,5 (lié à +6 % de causes cardiovasculaires en plus, et +8 % de cancers du poumon ; Source)

(Sources : ici et )

Enfin, on notera qu’actuellement, la limite réglementaire de ces particules fines (les plus dangereuses) est scandaleusement fixée à 25 µg/m3 (et bientôt 20 µg), alors que l’OMS a fixé la norme de santé publique à 10 µg, et se prépare encore à l’abaisser au vu d’études récentes :

normes-pollution-particules

5. En Allemagne, la pollution aux particules par les centrales électriques est très faible…

Les centrales à charbon et à lignite représentent environ 10 % de toutes les émissions allemandes :

Le problème existe, mais il n’est donc pas central – on peut le comparer à celui du chauffage, du transport et de l’industrie.

6. L’Allemagne pollue en particules bien moins que la France…

Voici la synthèse de la situation en 2014 en Europe, au niveau de la pollution totale par pays :

pollution air metro rer

La France pollue donc, au global, 60 % de plus que l’Allemagne.

Et voici la pollution par habitant des pays avancés :

Ainsi, la France fait partie des pays avancés les plus polluants aux particules : un Français pollue deux fois plus qu’un Allemand.

Cela s’explique par le fait que l’Allemagne se chauffe avec peu de foyers ouverts, a moins de diesel et plus de GPL…

Bref, l’Allemagne est (relativement) exemplaire dans ses émissions de particules, et a su nous montrer qu’on pouvait très bien décider de se passer du nucléaire, et limiter son utilisation du charbon (ce dernier étant en plus un énorme émetteur de CO2, mais c’est un autre problème)…

7. L’Allemagne nous pollue peu…

Il faut savoir que les particules sont tellement fines qu’elles se comportent en réalité comme des gaz. Elles sont donc très volatiles, et peuvent facilement voyager entre pays.

Par vent d’Est, des particules émises en Allemagne peuvent donc se retrouver en France (dont une faible minorité vient des centrales à charbon). Mais ce phénomène restera limité, puisque, rappelons-le, il y a bien moins de particules émises en Allemagne qu’en France…

L’Allemagne est donc responsable, grossièrement, de moins de 5 % des particules que nous respirons à Paris, en moyenne annuelle (soit moins de 0,5 µg/m3).

Comme les émissions des centrales à charbon allemandes ne représentent que 10 % du total des émissions allemandes, on arrive donc à quelque chose comme ceci pour ce mythe :

On voit donc l’écart entre la réalité et le fantasme…

Bien sûr, les vendeurs de peur auront beau jeu de crier au scandale le jour où cette pollution sera hors norme. Le record horaire de pollution venu d’Allemagne en 2017 est survenu le 25 septembre à 6 heures du matin, par grand vent d’Est :

Ce chiffre de 17,5 µg est en effet colossal – mais ne représentait encore qu’environ la moitié la pollution (avec par exemple 7 µg d’émissions locales et 16, 12µg venant du reste de la France)/ sur l’ensemble de la journée, on voit que les sources allemandes ne représentent que 25 % des émissions de la journée (et donc les centrales au charbon ne pèsent que 2 % de la pollution du jour…).

Mais on conclura en rappelant que ce qui compte n’est pas tellement ce qui se passe lors d’un pic, mais bien ce qui se passe en moyenne annuelle : nos poumons « filtrent l’air » à chaque inspiration, ce qui compte surtout est donc la quantité totale de particules ingérées par an – ne vous laissez donc pas manipuler…

8. … et la France pollue l’Allemagne

Logiquement, quand l’Europe de l’Ouest subit le flux habituel de vents d’Ouest, c’est donc la France qui pollue l’Allemagne…

Comme l’indique Matthias Beekmann, directeur de recherches au Laboratoire interuniversitaire des systèmes atmosphériques (CNRS), la France pollue même plus l’Allemagne que le contraire (source) :

Plus précisément, il se pourrait qu’en fait nous polluions encore plus l’Allemagne suivant cette autre étude (exactement 2 fois plus ici, mais il faut surtout ne retenir que l’ordre de grandeur – ces résultats doivent être pris avec prudence) :

Voici le comparatif :

On constate principalement trois choses :

  • la pollution est plus faible à Berlin qu’à Paris ;
  • Berlin, vu sa place centrale, est apparemment plus polluée par ses voisins que Paris ;
  • la totalité de l’écart s’explique en fait par une pollution locale bien supérieure à Paris : conséquence de notre préférence mortifère pour le diesel.

9. Mais il est vrai que le charbon tue en Europe

Tout ceci étant dit, oui, répétons-le, il y a bien des particules qui viennent des centrales au charbon allemandes.

Le WWF estime qu’environ 1 400 Français sont tués tous les ans par les émissions du charbon en provenance des pays voisins, dont 500 en provenance d’Allemagne. C’est évidemment bien trop, mais on parle ici de 1 à 3 % des 50 000 morts annuels dus aux particules. (Source – cependant, ces chiffres semblent quand même excessifs par rapport aux autres données disponibles – il faut donc prendre ceci avec prudence)

pollution air particules

Le problème est plus important pour les centrales polonaises – mais ce n’est pas non plus la majorité des émissions de la Pologne…

pollution-04

Bref, le problème des centrales à Charbon existe, et doit être traité (moins il y en aura, mieux ce sera – mais on a vu que, bonne nouvelle, l’Allemagne s’y emploie) mais ce n’est qu’une petite fraction du problème. Le plus grave problème en Europe est constitué par les centrales au charbon polonaises – mais elles nous touchent peu en France.

Bref, ce sujet, réel, est marginal et ne doit surtout pas être une excuse pour ne pas agir en France, où il y a tant à faire face à nos deux grands ennemis : le chauffage au bois d’ancienne génération, et, surtout, le diesel !

10. Le problème des particules en France, et surtout, du diesel

Voici l’évolution très encourageante sur trente ans de nos émissions de particules :

pollution air france

On note une très forte baisse sur la plupart des secteurs – le chauffage et les transports ayant pris la plus grosse part.

pollution air france

 

Si le chauffage est un vrai problème, en amélioration, on constate que le transport routier est le second poste des émissions, et le plus problématique. C’est une conséquence de la « diesélisation » du parc automobile français dans les années 1980-1990 :

parc-voitures-diesel-02

parc-voitures-diesel-03

Phénomène heureusement en repli grâce à l’action récente des pouvoirs publics pour diminuer l’avantage fiscal du diesel sur le prix à la pompe :

prix-carburants

part-diesel-europe-02

Le plus grave est que ce choix a été fait sciemment : tout était cependant expliqué dans le fameux rapport Roussel, montrant que c’est en connaissance de cause du danger sanitaire que la France s’est engagée sur la voie du diesel automobile y compris et surtout le petit diesel urbain, entrainant toute l’industrie dans son sillage… (Source)

« Le 7 juillet 1983, alors que les Français s’apprêtent à prendre la route des vacances, le professeur André Roussel remet son rapport sobrement intitulé : « Impact médical des pollutions d’origine automobile ». Et c’est d’abord le moteur diesel qu’il cible en évoquant un lien entre les particules fines émises et des cancers. Et en conclusion : « Le rapport recommande immédiatement de ne plus augmenter le parc automobile diesel »

Bien entendu, les normes d’émissions des nouveaux véhicules se sont constamment renforcées (ce qui rend désormais les véhicules diesel plus chers et donc peu compétitifs), mais, d’une part, il reste le problème du parc actuel, et d’autre part, malgré tous les progrès, aucun véhicule individuel ne sera jamais propre – particules ou dioxydes d’azote, ou CO2… Dernier point, une part importante des émissions de particules par les véhicules routiers vient en fait, non pas du moteur, mais du frottement des pneus sur la route…

11. Le problème des particules en Île-de-France

Observons enfin la situation de la concentration en particules en Île-de-France : on constate que les niveaux moyens annuels de fond de PM2.5 montrent une baisse de l’ordre de -25 % entre 2000/2002 et 2013/2015 :

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La baisse des concentrations en PM2.5 est plus marquée sur les axes routiers, avec une baisse de l’ordre de 45 %.

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Cette baisse s’explique par la diminution des particules primaires émises à l’échappement des véhicules diesel (environ -60 % entre 2000 et 2012) – sachant que la majorité des PM2.5 sont émises à l’échappement.

Analysons les émissions primaires franciliennes de particules PM1 (encore plus fines – pour 7 200 tonnes) en 2012 :

pm-01-idf-1

On constate que la répartition des émissions de PM1 montre une contribution quasi exclusive des secteurs émettant des particules issues de la combustion. Le chauffage au bois et les véhicules diesel à l’échappement émettent 76 % des PM1 en Île-de-France pour l’année 2012 avec des contributions respectives de 41 % et 35 % aux émissions régionales.

Il en est de même pour les émissions primaires franciliennes du très dangereux « carbone suie » (soit 2 800 tonnes) en 2012 :

bc-idf-1

Cette fois, le premier contributeur aux émissions de carbone suie en Île-de-France est le transport routier avec 66 % des émissions en 2012.

Cette contribution majoritaire ainsi que la faible part importée fait du carbone suie un bon indicateur de suivi de la pollution automobile grâce à sa mesure à proximité du trafic routier. Les véhicules diesel sont à l’origine de la quasi-totalité des émissions franciliennes de carbone suie du transport routier en 2012.

En conclusion, nous attirons votre attention que, s’il est très intéressant et commode d’analyser l’évolution des concentrations moyennes, il ne faut pas oublier que le problème des particules est un problème d’accumulation. Et que la concentration en particules fines n’est pas homogène à tout endroit. En effet, elle va être très influencée par l’effet du trafic routier, et elle dépend donc fortement de la proximité du trafic. L’enjeu de santé public ne consiste donc pas seulement à faire baisser les moyennes régionales, mais, prioritairement à faire diminuer les plus importantes concentrations locales.

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Illustrons ce problème sur la région et sur Paris :

L’urgence est donc de diminuer la pollution des axes en rouge – ce qui oblige à s’attaquer résolument à la pollution automobile…

On observe ici les intéressants progrès en 10 ans au niveau des concentrations mesurées :

On est passé en 2007 de 50 % des Franciliens respirant en moyenne plus de 20 µg/m3 de particules à… 0 % en 2016 !

Hélas, on note aussi qu’on n’a quasiment aucun Francilien qui respire un air inoffensif (moins de 8 µg).

Le combat est loin d’être gagné – et l’ennemi principal est clairement désigné : la voiture individuelle…

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12. Les « marchands de doute »

Je souhaitais ici vous renvoyer vers le formidable livre Les marchands de doute, de Naomi Oreskes et Erick Conway (que nous avons chroniqué dans ce billet), qui a servi de base à un film du même nom (visionnable ici pour 8 €). Il décrit bien une stratégie désormais très courante des industriels, lorsqu’ils sont confrontés à un problème de santé causé par leurs produits : « semer le doute ». Ils utilisent alors schématiquement ces éléments de langage :

  1. il n’a aucun problème, c’est de la calomnie !
  2. bon, ok, on dirait qu’il y a un problème, mais il faut des études supplémentaires…
  3. bon ok, à peu près toutes les études supplémentaires montrent qu’il y a un problème, mais enfin, d’autres scientifiques ne sont pas d’accord et ces quelques études disent le contraire. On ne peut perdre des emplois si on n’est pas sûr à 100 %. Menons d’autres études…
  4. bon ok, toutes les études convergent et montrent qu’il y a un gros problème. Mais en fait il n’est pas certain que ce soit lié à notre activité, il y a d’autres hypothèses possibles, que défendent ces scientifiques ! (Ok, ils bossent pour nous, mais cela reste des scientifiques !) Menons donc d’autres études…
  5. bon ok, il y a un problème, et c’est à cause de nous. Mais hélas, c’est trop tard, on ne peut plus rien faire…
  6. bon ok, il y a un problème, et c’est à cause de nous, et on peut changer les choses ou au moins limiter la casse. Mais cela va couter très cher, et détruire beaucoup d’emplois. Cela en vaut-il bien la peine ?

On voit très bien dans ce livre que c’est cette stratégie qui a été menée sur des sujets comme « la cigarette donne le cancer », « nos émissions industrielles produisent des pluies acides », « le tabagisme passif donne le cancer », ou « l’homme détraque le climat », le tout en employant une poignée de scientifiques aux ordres. Et le plus incroyable, comme le montre ce livre, c’est que parfois, ce sont les mêmes « scientifiques » qui ont défendu la cigarette et, vingt ans plus tard, le fait que le climat ne se réchauffait pas !

Il faut donc toujours garder de l’esprit critique, et avoir un doute méthodique raisonnable, mais il faut aussi faire attention à ne pas semer dans le public des théories bidons créées justement pour semer le doute – et que le public ne peut apprécier, n’ayant pas les connaissances très pointues nécessaires. Le but est évidemment d’empêcher la prise de décision politique – qui est le but de ces industriels « voyous ».

Ici la stratégie des constructeurs automobiles est claire (et logique) : paralyser la prise de décision en expliquant que le problème vient de l’étranger, et donc qu’il est peu utile et injuste d’agir sur la pollution locale. Cette stratégie est redoutablement efficace, et s’oppose donc au principe de précaution. On a vu que cette propagande est mensongère et manipulatrice. Car la solution en Europe est évidente : diminuer partout la pollution émise localement – au bénéfice de tous les Européens…

13. Un coup de chapeau…

Comme on l’a vu au début de ce billet, la propagande sur « la pollution de l’air vient de l’étranger » vise à paralyser toute décision politique. D’où ce genre d’article sur lequel on tombe vite lors d’une recherche Google, contre la mairie de Paris, en pointe dans ce combat :

Nous dénonçons régulièrement sur ce site l’espèce de « poujadisme politique » faisant que de grands problèmes ne sont pas pris à bras le corps par le personnel politique en raison de pressions électorales de court terme.

Et donc, au-delà des critiques qu’on peut bien entendu faire sur un certain nombre de points de la politique municipale, nous tirons notre chapeau à l’équipe municipale qui s’occupe de la qualité de l’air, et à la maire qui impose des mesures impopulaires (réduction de la vitesse, vignette Crit’Air, limitation du diesel…), sans bénéfice électoral (bien au contraire), pour le bénéfice de tous – on parle ici d’un problème tuant plus de 130 Français tous les jours…

Une idée en guise d’épilogue…

Nous concluons cette série en lançant une bouteille à la mer. Voici les comptes de Syndicat des transports d’Île-de-France pour 2015 (Source – ces chiffres sont très durs à trouver…)

On constate donc que les voyageurs financent directement moins de 40 % du coût réel des transports, le reste étant mutualisé (versement employeurs et concours publics) – à hauteur de 3,5 milliards d’euros.

Comme il y a environ 5 millions de ménages franciliens, rendre les transports publics gratuits reviendrait donc à lever mensuellement 60 euros par ménage (soit 25 euros par Francilien), à comparer au prix de l’abonnement Navigo de 65 à 75 euros par personne (ce qui est exactement la somme moyenne actuellement récoltée, mais qui ne pèse que sur les seuls usagers, pas sur les utilisateurs quotidiens de voiture). Ce serait une forte incitation à limiter l’usage de la voiture. Les contrôleurs pourraient aussi se consacrer à des missions de sécurité. Notons que cette mesure est déjà en place dans plusieurs dizaines de communes.

La gratuité, une idée d’avenir pour lutter contre le vrai ennemi, héritage du passé : la voiture individuelle ?

 

 

Nous terminons en renvoyant les passionnés sur notre série « Pollution de l’air » :

    1. La pollution de l’air cause 48 000 morts par an en France (+ présentation des polluants)
    2. La pollution aux particules fines
    3. Les graves effets des particules sur la santé
    4. La pollution de l’air dans le monde
    5. La pollution de l’air en Europe I (+ les morts du charbon)
    6. La pollution de l’air en Europe II
    7. Arrêtons avec les “centrales à charbon allemandes »
    8. La pollution de l’air en France
    9. Le très polluant chauffage au bois
    10. Le choix erroné de la France pour le diesel (mais le diesel a évolué…)
    11. Arrêtons avec les « centrales à charbon allemandes »…
    12. La pollution de l’air en Île-de-France (hors particules)
    13. La pollution aux particules en Île-de-France
    14. L’origine des particules en Île-de-France
    15. La circulation des particules en Europe
    16. Les épisodes de pollution aux particules en Île-de-France
    17. Qualité de l’air en Île-de-France et épisodes de pollution récents
    18. La pollution dans le métro
2 réponses
  1. PANTEL
    PANTEL dit :

    Bonjour,

    votre article est intéressant, toutefois :
    -manque de clarté sur la démonstration : vous passez d’un item à l’autre de notions telles que la production d’énergie à l’émission de particules en retenant ou ne retenant pas certaines sources d’émission,
    -que dire,en termes de références, d’un pays comme l’Allemagne se positionnant comme un maitre de la rigueur et de la droiture dont on comprend que certains de ses industriels falsifient leurs données d’émission (je comprends aussi que ce n’est pas le seul pays).

    Au final je reste sur ma fin.

    bien à vous,

  2. Septh
    Septh dit :

    Bonjour,

    Article très intéressant, mais ne serait-il pas loisible pour la ville de Paris d’intervenir sur le chauffage en même temps que sur les automobiles ? Par exemple en subventionnant l’isolation des logements anciens qui sont de vraies passoires énergétiques ? Ainsi on agirait sur 60% des causes et non seulement 30 %.

    Bien à vous,

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