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10 Raisons pour un CAC40 à 7000 points (partie 3 et fin)

10 Raisons pour un CAC40 à 7000 points (partie 3 et fin)

Partie 1 disponible ici.

Partie 2 disponible là.

Pour rappel notre étude comprend quatre volets, nous développerons ici les deux derniers.

A) Focus sur les USA, dirigeants du monde et des marchés

1. La FED, seule et unique moteur de la hausse

2. Une autre réalité de l’emploi américain

3. La face cachée de la reprise : étudiants et foodstamps

B) Tour d’horizon des records historiques en cours

C) Le paramètre psychologique

1. L’histoire peut se répéter

2. Médias à l’achat ?

3. Attention Bis repetita sur les bancaires ?

D) Analyse de l’indice Français CAC40

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Le Paramètre psychologique

« L’histoire se répète et se répètera »

Thomas Veillet :

Les marchés sont dirigés par des humains, les humains font toujours les mêmes erreurs, les erreurs se répètent dans l’histoire, elles vont donc continuer de le faire. Or, en regardant ce que font ou pensent les humains à l’heure actuelle, nous ne pouvons pas être plus convaincus que la bérézina est devant nous.

Facteurs émotionnels :

L’investisseur est un animal très émotionnel. Comprendre l’esprit humain est bien plus utile dans notre métier que les mathématiques financières.

Dans les marchés boursiers nous vivons des cycles émotionnels en permanence. Parfois nous avons l’impression que l’on va tous y rester puis soudainement c’est l’euphorie totale. Nous pourrions disserter très longtemps sur le sujet, mais le plus simple est d’observer le graphique ci-dessous :

1a

C’est un grand classique, c’est toujours ainsi que ça se passe, toujours ainsi que ça commence et que ça finit. Nous pouvons analyser tous les historiques de marché, un fait est immuable, on rejoue toujours le même film.

En 2001, après le krach de la bulle internet, tout le monde disait : « les actions, on ne m’y reprendra plus! » – ou mieux encore : « Internet, ça ne vaut rien ! ». En effet, et c’est d’ailleurs pour cela qu’aujourd’hui tout le monde tuerait père et mère pour acheter du Facebook, du Twitter ou mieux, de l’Alibaba, voire du Snapchat, même si ce n’est pas encore en bourse ; réfléchissez, c’est quand même trop cool, une application qui envoie des photos à vos amis qui disparaît après 30 secondes… Surement l’avenir.

Ce genre d’histoires aurait fait perdre toute mesure à l’investisseur en 1999-2000, l’aurait rendu malade en 2001-2002, et le rend à nouveau fou de joie en 2014.

Encore une fois, regardez le graphique ci-dessus.

Ensuite lisez la citation ci-dessous :

« Les marchés n’apprennent rien et oublient tout »

Puis la citation suivante :

«Les Bull Markets naissent dans le pessimisme, croissent dans le scepticisme, deviennent matures dans l’optimisme et meurent dans l’euphorie ».

Actuellement, le scepticisme est bien derrière nous et nous sommes bien ancrés dans l’optimisme, reste à savoir quand l’euphorie tapera à notre porte. Cela finit toujours par arriver.

Facteurs exogènes :

Le marché monte et rien ni personne ne semble capable de freiner sa hausse. Tous les experts en investissements sont sereins car tant que la FED, la BCE, et la BOJ se promènent main dans la main entre Wall Street, Tokyo, Paris, Francfort, Londres et Madrid en jetant des billets partout sur leur passage, tout se passera bien et il n’y aucune raison que ça baisse. J’insiste sur le « Aucune », car j’ai récemment eu une discussion avec un de ces « brillant stratège » qui sait tout avant tout le monde et qui a acheté avant tout le monde et vendu avant tout le monde… Ce dernier me regardait avec des yeux bovins quand je lui exprimais mon inquiétude sur le fait que l’on montait sans regarder ce qui se passe autour nous.

Oui, car selon lui, tant que l’on a Draghi et Yellen qui assurent nos arrières, « Rien ne peut nous arriver ! »…Et ce n’est pas la géopolitique qui pourrait faire dérailler les marchés.

Les européens, à la botte de notre éminent prix Nobel de la paix Mr Obama, ont un comportement totalement suicidaire, tant vis-à-vis de ce qui devrait être pourtant un partenaire naturel, la Russie, qu’avec le Moyen-Orient.

Cette politique étrangère qui consiste en permanence à jouer les pompiers pyromanes ne peut que se retourner contre nous. Force est de constater que les risques de conflits se multiplient, le Moyen Orient, l’Ukraine, la Chine et le Japon, la Corée, ce qui est d’ailleurs cohérent avec la situation économique. Ce qui se passe souvent au niveau micro se passe de la même façon au niveau macro. Lorsque vous n’avez plus de croissance en interne et que de multiples problèmes surgissent il est tentant d’aller taquiner le voisin. Or il est certain que ce risque, qui peut se matérialiser à tout moment, est absolument ignoré par le marché (volatilité des marchés au plus bas).

Sans oublier que dame Nature s’est souvent immiscée dans les affaires de Wall Street par le passé. Il est évident que le tremblement de terre de Kobe ou le tsunami de Fukushima ne sont pas prévisibles. Autant lorsqu’ils arrivent dans des situations moins tendues qu’aujourd’hui il est possible d’en limiter les impacts, mais si malheureusement un événement de cet ordre arrivait maintenant j’ai très peur que personne ne puisse circonscrire les dégâts.

Médias à l’achat ? Attention

Nicolas Chéron :

90% des particuliers sont à l’achat sur les actions, via de l’assurance vie, des OPCVM, des fonds d’investissement, des fonds gérés, c’est ainsi et cela l’a toujours été. Les actions sont un produit à rendement attractif, et il n’y a aucun mal à les privilégier, mais par périodes. Une des raisons qui m’a fait écrire cette analyse est la confiance des nouveaux entrants en bourse à l’heure actuelle (il n’y a qu’à voir les collectes records ces derniers trimestres), cela m’inquiète et renforce mon sentiment baissier sur les marchés. Quand les acheteurs d’or criaient sur les toits que l’on verrait 5000 Dollars l’once alors que les cours frôlaient les 2000, il était temps de vendre, quand votre voisin vous dit qu’un ami lui a dit que son banquier lui avait dit que le CAC40 irait à 7000, il faut fuir et non foncer tête baissée. Chacun prend ses responsabilités, mais j’aime à penser que ce papier aidera des investisseurs en pleine réflexion, à au moins agir avec « précaution ».

Ces derniers temps chaque initiative des vendeurs a été balayée par les banques centrales, l’optimisme exacerbé des investisseurs et la puissance de la tendance, mais ces choses-là ont également une fin, quand plus personne n’y croit, la baisse arrive enfin.

Ci-dessous le pourcentage de « vendeurs » « baissiers » « oursons » comme vous voulez. Vous constaterez que plus personne n’est à la vente, soit le meilleur moment pour l’être…

1b

Les médias français spécialisés finance en France sont peu nombreux, les intervenants dans les journaux et télévisions une centaine, méfiez-vous du consensus établi.

Plus de 50% de ces intervenants ont un intérêt à voir les marchés boursiers monter. Une hausse des indices signifie des performances des résultats, des salaires en hausse, alors que l’inverse avait décimé l’industrie il y a 6 ans. Certains y croient, d’autres la commentent, l’anticipent, et une poignée la trade. Il est important à mon sens qu’un professionnel qui analyse un actif, une action, un indice, un secteur, garde un regard critique, objectif et désintéressé. A l’avenir, quand vous écoutez un spécialiste, demandez-vous si ce dernier opère comme la majorité, drastiquement régulée, et est donc obligatoirement, j’ai bien dit obligatoirement et majoritairement, à l’achat, en clôture, tous les soirs. CQFD.

J’aime la souplesse et la diversité des médias financiers aux USA, le marché est mûr outre atlantique et les vrais analystes ont droit à une part de l’audience plus importante. Suivez également ces médias afin de vous faire une autre idée de ce qui motive Wall Street. En parlant des US, George Sorros, illustre trader ayant coulé la banque d’Angleterre le siècle dernier, est actuellement vendeur de 2 Milliards de position sur l’indice SP500…à méditer.

Bis repetita sur les bancaires ?

En 2008, l’analyse du BKX , l’indice des bancaires de Philly avait éveillé ma curiosité. L’étude de ce secteur clé montrait une divergence entre ce dernier et les indices boursiers. Ce phénomène semble se reproduire, ci-dessous la performance de bancaires européennes depuis le 1er janvier…pas très bullish.

1c

Nous faisons donc face à la même situation que les crises précédentes. Vous avez vu à travers notre étude que nous pouvons retrouver les mêmes parallèles faits entre 2000 et 2008 en 2014.

Analyse du CAC40

Un CAC40 à 7000… Soyons sérieux.

Premièrement, comparons ce qui est comparable. Les indices boursiers sont calculés d’une façon simple, ils représentent la somme des capitalisations boursières pondérées à laquelle on ajoute le reversement des dividendes. Le SP500, le SMI, le DAX, tous sont basés sur ce mode de calcul, contrairement au CAC40 dont le calcul exclu les dividendes. Les cours réels, sur le même modèle que les autres, sont à plus de 10000 points (CAC40 Gross return).

Voici le graphique reflétant réellement la progression de notre indice national sur les 20 dernières années. Il n’y a pas de doutes, les actions sont haussières sur le long terme, et il est tout à fait justifié de s’intéresser à ce véhicule d’investissement, à des prix attractifs, afin de profiter de la tendance de fond et d’un potentiel haussier conséquent.

Graphiquement, le CAC40 GR s’inscrit dans une dynamique de fond haussière. Des phases haussières de 5 ans font place à des corrections baissières légitimes et violentes de 2 à 3 ans, cycliquement, depuis plus de 20 ans. Il convient de s’intéresser à cet actif dans des zones attractives d’achat, à proximité de la borne basse du canal ci-dessus. A l’inverse, tout retour des cours en zone « haute », à proximité des anciens tops, voire même du haut de canal pour les audacieux, est l’opportunité d’alléger son portefeuille action, de rester liquide voire de vendre les indices sous forme de couverture.

1d

A ceux qui me répondront qu’il reste 15% de potentiel haussier, je rétorquerai que ces 15% auraient été pris si le CAC40 avait été aussi fort que le DAX ou le SP500 ce qui n’est pas son cas. Je pense que l’indice français a enregistré un point haut de marché à 4600 (CAC40 normal) au mois de juin et qu’il n’arrivera pas à le dépasser. Si tel devait être le cas, cela ne serait pas du tout le moment d’acheter, mais plutôt le moyen de vendre à bon prix.

Faut-il garder ses actions au prix actuel des indices ? Est-il potentiellement rémunérateur pour un investisseur de rentrer à l’achat sur le marché action à l’heure actuelle ? Je pense que vous trouverez rapidement les réponses et prendrez les mesures qui s’imposent.

Note d’espoir, j’espère pouvoir devenir optimiste à long terme une fois que les marchés boursiers auront été « nettoyés », que les actions retrouveront des valorisations en adéquation avec les réalités économiques et que les banquiers centraux auront terminé de s’amuser avec un jouet dont ils ont perdu la notice.

Short qui peut !

Par Nicolas Chéron, Stratégiste de Marché pour DailyFX.fr

Pour me contacter, écrivez à ncheron@fxcm.fr

Suivez-moi sur Twitter : @NicolasChéron

3 réponses
  1. BA
    BA dit :

    Samedi 4 octobre 2014 :

    L’économiste Henri Regnault est diplômé de l’ESSEC, de l’Institut d’Études Politiques de Paris, et docteur d’Etat en Sciences Économiques.
    Henri Regnault écrit ce qui se passera lors du « Fukushima financier » : il nous décrit « le grand spectacle morbide qui nous est promis ».
    Lisez cet article :

    Risque bancaire + risque souverain + risque de couverture = Fukushima.

    Nous venons donc d’analyser successivement et séparément trois risques de contrepartie. Chacun de ces trois risques est inquiétant en lui-même et peut faire d’importants dégâts, mais la véritable bombe thermonucléaire qui déclencherait un séisme financier, difficilement contrôlable, résulterait de la simultanéité de déclenchement des trois, l’un jouant le rôle de détonateur (probablement le risque souverain) qui activerait l’explosion foudroyante d’une interaction des risques bancaires et des risques de couverture, portés à incandescence : un vrai Fukushima financier.

    Ce jour là, et les jours suivants… bienheureux ceux qui n’auront pas besoin de passer par un distributeur de billets ! Et il faudra des semaines pour reconstruire un service bancaire minimum, à moins que tout ait été prévu en amont, que des pare-feu efficaces aient été conçus et puissent être immédiatement activés … ce dont je doute. Cette année là, vu le blocage probable des transactions sur quelques semaines, vous pouvez raisonnablement tabler sur une chute du PIB de 10 à 20% suivant les pays et suivant la rapidité des parades qui seront mises en place : gros trou d’air ! Nous y laisserons tous des plumes ! Bien sûr, votre cher petit patrimoine sera mis à la torture, avec les instruments adaptés à sa composition et à son montant, sans parler de vos revenus !

    Un seul point positif : tous les pouvoirs exécutifs et législatifs de la planète devraient enfin comprendre que les intérêts des banquiers et de la finance ne convergent pas spontanément avec ceux des citoyens et de l’économie réelle, que les dérives de la finance casino doivent vraiment être traitées sans complaisance, plutôt que de solliciter les contribuables ou spolier les déposants. Car la seule alternative qui nous soit présentée, c’est : ou bien vous payez en tant que contribuables, ou bien vous payez en tant que déposants. Si on en est là aujourd’hui, c’est bien grâce à la veulerie, couardise ou incapacité de nos dirigeants qui n’ont pas su profiter de la répétition générale de 2007, 2008 et 2009 (troubles bancaires et assuranciels, Bear Stearns, AIG, Lehman …) pour interdire le grand spectacle morbide qui nous est promis, en cassant tout net la finance casino.

    En général, je n’aime pas beaucoup les discours anti-élites, qui relèvent de logiques de boucs-émissaires, mais sur ce cas précis, on est bien obligé de constater que les élites politiques et intellectuelles n’ont pas été à la hauteur de la situation, et que les élites financières se sont laissées plus guider par la cupidité que par la lucidité et le sens de leurs responsabilités citoyennes.

    On ne peut donc pas exclure un scénario de Fukushima financier : s’en suivrait alors un grand réajustement financier (un big reset), brutal, dans l’urgence. Si j’emploie ce terme de « grand réajustement », c’est que je préfère ne pas parler d’effondrement économique général, comme d’aucuns l’envisagent. Inutile de stocker des boites de ravioli pur bœuf de votre hypermarché préféré (sauf si vous aimez vraiment la viande de cheval !). Inutile de transformer une pièce de votre appartement en jardin potager hors sol… sauf à envisager une culture à très haute valeur ajoutée… dont la loi de mon pays ne m’autorise pas à faire la promotion. Non, le jour d’après… le soleil se lèvera toujours à l’Est, la terre continuera à tourner sur elle-même et autour du soleil.

    Simplement, nous serons moins riches ou plus pauvres, notre pouvoir d’achat aura diminué, non pas par évaporation de la part des anges, mais par captation de la part sacrifiée sur l’autel des turpitudes du casino de la finance.

    http://www.ieim.uqam.ca/IMG/pdf/la_crise_no28.pdf

  2. BA
    BA dit :

    Lundi 13 octobre 2014 :

    Depuis les référendums en France et aux Pays-Bas (ces deux référendums avaient vu la victoire du « non »), les européistes savent qu’ils NE peuvent PAS organiser de référendum.

    Si les européistes organisent un référendum concernant la construction européenne, les peuples voteront « non ».

    Conséquence : les européistes n’organisent plus de référendum.

    Depuis 2005, il n’y a plus de référendum.

    … mais en Italie, ça pourrait arriver.

    Ca se passe en Europe : un référendum pour la sortie de l’euro.

    A l’issue de la grande kermesse du «peuple des Grillini» qui s’est tenue à Rome, Beppe Grillo a promis de recueillir un million de signatures en faveur de la sortie de l’euro.

    « Il faut sortir de l’euro le plus tôt possible. Nous ne sommes pas encore en situation de défaut, mais les capitaux sont en train de fuir de l’Italie depuis septembre ». Après plusieurs mois de silence radio, le leader du Mouvement Cinque Stelle (M5S), Beppe Grillo, est sorti de sa réserve à l’occasion d’une grande kermesse du «peuple des Grillini» qui a réuni quelque 150.000 personnes selon les services de police (500.000 selon les organisateurs) au Cirque Massimo, à Rome. Un «Woodstock» de trois jours, en plein cœur de la cité éternelle, où il a harangué la foule des militants en promettant de lancer sa campagne visant à recueillir un million de signatures pour son référendum sur la sortie de l’euro. Malgré les objections des constitutionnalistes rappelant que la Constitution interdit d’organiser un référendum en vue d’abroger un traité international, il a promis le dépôt d’une «première loi d’initiative populaire » pour mai 2015.

    Qu’il s’agisse de Mario Draghi, le «banquier qui n’a aucun titre pour nous donner des ordres», de Matteo Renzi ou d’Angela Merkel… , le gourou du M5S n’a pas ménagé ses adversaires : les «singes au c… rouge pelé» et les «maçons qui gèrent le pays»… «Nous sommes menacés de défaut de paiement : Matteo, je t’en prie, dépêches toi de faire exploser ce pays pour que nous puissions réaliser ton effet dévastateur. Si vous avez des bons du Trésor, vendez-les au plus vite», a conclu le leader du mouvement populiste. «Regardez-moi : ou nous changeons de cap maintenant ou je me jette par-dessus bord», a même menacé l’ancien comique génois, du haut d’une grue de vingt mètres. Histoire de prendre de la hauteur… Selon les derniers sondages, cinq mois après les élections européennes de mai dernier, le M5S se maintient comme la deuxième force politique du pays derrière le parti démocrate, avec 21% des intentions de vote contre 38,4% pour le parti de Matteo Renzi.

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203852038823-ca-se-passe-en-europe-un-referendum-pour-la-sortie-de-leuro-1052925.php

  3. Ronan
    Ronan dit :

    L’establishment fait ce qu’il faut pour que ça tienne encore (enfin pour que le haut de leur pyramide avec un oeil ne bouge pas). Ils ont testé en Grêce et en Espagne, au Portugal, ça tient encore… Ils tirent dés que les gens sont au bord de la révolte, ils lâchent du lestent, dés que les problèmes surviennent, ils jouent sur la peur de l’effondrement pour faire marcher tout le monde au pas. Tout cela marche parce qu’il n’y a pas à proprement parler de « résistance ». La lâcheté, sera ce qui nous sera reproché par nos enfants, dont beaucoup sont lâche aussi, puisqu’aucun d’eux ne se révoltent… hors les révolutions et les résistances… sont faites par les jeunes (les vieux cons qui honorent les résistants ne disent pas qu’ils avaient tous moins de 30 ans et qu’ils n’auraient jamais fait confiance à des personnes comme eux…)

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