2 réponses
  1. BA
    BA dit :

    Aux Etats-Unis, la base monétaire était de 800 milliards de dollars en 2008. Depuis, elle a explosé. Elle est de 4500 milliards de dollars en 2014.

    Regardez le graphique 4 :

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=79791

    Aux Etats-Unis, cette création de monnaie par la banque centrale n’a pas du tout profité à l’économie réelle.

    En revanche, cette création de monnaie a profité à la Bourse des Etats-Unis et aux dirigeants politiques des Etats-Unis !

    Partout ailleurs, c’est pareil. Dernier exemple en date : la BCE vient d’annoncer qu’elle va injecter 1000 milliards d’euros supplémentaires dans le système !

    Malheureusement, aux Etats-Unis, au Japon, au Royaume-Uni, en zone euro, etc, la création de monnaie par les banques centrales ne profite pas à l’économie réelle. Elle ne profite qu’à la Bourse et aux dirigeants politiques.

    Les banques centrales injectent des centaines de milliards de liquidités, mais ces liquidités ne sont pas investies dans l’économie réelle. Elles sont investies dans :

    1- les marchés actions. Conséquence : les Bourses montent, et les actionnaires sont contents.
    2- les obligations d’Etat. Conséquence : les taux des obligations d’Etat baissent, et les dirigeants politiques sont contents, car ils vont pouvoir continuer à emprunter des centaines de milliards.

    Conclusion numéro 1 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles boursières, partout dans le monde.

    Vendredi 14 novembre 2014 :

    Etats-Unis : Wall Street enchaîne sa quatrième semaine de hausse.
    Depuis le début de l’année, la hausse est de 10,3%, après son bond de près de 30% en 2013.

    Japon : le Nikkei à un nouveau sommet en 7 ans.

    A l’issue des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a affiché un gain de 0,56% (+98,04 points) à 17’490,83 points. Il est même passé en début de journée au-dessus de la barre des 17’500 points qu’il n’avait pas franchie depuis 7 ans et trois mois.

    Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.

    Le jour où ces gigantesques bulles boursières éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.

    Conclusion numéro 2 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles de dette publique, partout dans le monde.

    Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.

    Le jour où ces gigantesques bulles de dette publique éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.

    Préparez-vous au grand « Plop ! »

  2. BA
    BA dit :

    Dernière nouvelle du Japon :

    Regardez le graphique 4 :

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=79791

    Malheureusement, aux Etats-Unis, au Japon, au Royaume-Uni, en zone euro, etc, la création de monnaie par les banques centrales ne profite pas à l’économie réelle. Elle ne profite qu’à la Bourse et aux dirigeants politiques.

    Les banques centrales injectent des centaines de milliards de liquidités, mais ces liquidités ne sont pas investies dans l’économie réelle. Elles sont investies dans :

    1- les marchés actions. Conséquence : les Bourses montent, et les actionnaires sont contents.
    2- les obligations d’Etat. Conséquence : les taux des obligations d’Etat baissent, et les dirigeants politiques sont contents, car ils vont pouvoir continuer à emprunter des centaines de milliards.

    Conclusion numéro 1 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles boursières, partout dans le monde.

    Vendredi 14 novembre 2014 :

    Etats-Unis : Wall Street enchaîne sa quatrième semaine de hausse.
    Depuis le début de l’année, la hausse est de 10,3%, après son bond de près de 30% en 2013.

    Japon : le Nikkei à un nouveau sommet en 7 ans.

    A l’issue des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a affiché un gain de 0,56% (+98,04 points) à 17’490,83 points. Il est même passé en début de journée au-dessus de la barre des 17’500 points qu’il n’avait pas franchie depuis 7 ans et trois mois.

    Pendant ce temps, l’économie réelle continue à s’effondrer.

    Lundi 17 novembre 2014 :

    Japon : à nouveau en récession, revers cinglant pour les « abenomics »

    Le Japon est retombé en récession au troisième trimestre, une débâcle surprise qui va probablement obliger le Premier ministre conservateur Shinzo Abe à reporter une nouvelle hausse de taxe et à convoquer les électeurs aux urnes deux ans plus tôt que prévu.

    La troisième puissance économique mondiale était sortie du rouge dans les derniers mois de 2012, juste avant l’arrivée au pouvoir de M. Abe qui avait aussitôt lancé une ambitieuse politique de relance (« abenomics »), louée à l’étranger et populaire dans l’archipel. Mais la hausse, début avril, de la taxe sur la consommation a compromis la reprise bien amorcée et le combat de l’archipel contre des années de déflation.

    Le Produit intérieur brut (PIB) a ainsi chuté de 0,4% entre juillet et septembre après une contraction de 1,9% au deuxième trimestre, selon des statistiques publiées lundi par le gouvernement. Aucun économiste n’avait prédit un tel scénario: la plupart tablaient sur une croissance de 0,5%.

    Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.

    Le jour où ces gigantesques bulles boursières éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.

    Conclusion numéro 2 : sans le vouloir, les banques centrales ont créé de gigantesques bulles de dette publique, partout dans le monde.

    Hélas, une bulle ne peut pas gonfler jusqu’au ciel.

    Le jour où ces gigantesques bulles de dette publique éclateront, nous vivrons une crise de type 1929, mais en plus violent.

    Préparez-vous au grand « Plop ! »

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