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Call me Bond… Perpetual Bond !

Yanis Varoufakis a le physique et le sourire de l’agent 007 (avec en prime une « cool attitude » qui ringardise ses homologues de la finance européens), il ne lui manquait plus qu’à justifier  le surnom de James Bond de la finance: c’est chose faite depuis ses dernières déclarations au « Financial Times.

Yanis 007 Varoufakis affirme qu’Athènes n’envisage plus l’effacement de toute ou partie de sa dette de 321MdsE (officiellement, la dette extérieure se monte à 315MdsE et chacun sait qu’elle ne sera jamais remboursée) mais propose une conversion des créances -irrécouvrables- en obligations indexées sur la croissance de la Grèce »(si pas de hausse du PIB, pas de paiement des intérêts, voir pas de remboursement du principal: génial non ?)… et de transformer celles détenues par la BCE (plus de 25MdsE) par des « emprunts perpétuels » (perpetual Bonds), un sujet dont il devrait avoir l’occasion de discuter avec Mario Draghi et ses conseillers dès demain.

D’où ce calembour métaphorique (dont je ne peux revendiquer la paternité tant nous sommes nombreux à y avoir pensé dès la lecture des gros titres du « Financial Times) qui coule littéralement de source : « call me Bond, perpetual Bond ».

J’ajouterais, afin de prouver que j’ai de la suite dans les idées, que cette proposition d’emprunts perpétuels contient tous les ingrédients d’une franchise à succès (comme la saga « 007 ») qui pourrait être déclinée en version portugaise, espagnole, italienne… et naturellement française.

Parce que si le principe d’un « swap » de dettes souveraines -dont la valeur serait déterminée par l’emprunteur (le rêve !)- est entérinée, je vous laisse imaginer le genre de « boite de Pandore » qui s’ouvrirait au Sud de l’Eurozone.

C’est là que nous devrions voir surgir dans son fauteuil roulant l’austère Wolfgang Schaüble, dans le rôle du « Docteur No« , le bien nommé dans le traitement du dossier grec, et l’ennemi juré de 007.

 Car le sinistre docteur Wolfgang Wheelchair No figure pour la postérité le diabolique instigateur du complot anti-grec de 2010 et novembre 2011. Son organisation maléfique vise depuis le début du 21ème siècle à détruire la zone Euro de l’intérieur en provoquant la zizanie entre ses différents membres (certains étant plus courts budgétairement que d’autres), sachant qu’à la fin de la partie, et comme au Mondial de football, c’est toujours l’Allemagne qui gagne.

En attendant de se soir opposer un « Nein » ferme et définitif concernant un swap de la dette grecque, l’agent 007 Yanis Perpetual Bond n’aura pas tout perdu puisqu’il vient d’atomiser la Troïka (la BCE et le FMI jetteraient l’éponge selon le dernier article du quotidien allemand Handlesblatt).

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Ph.Bechade

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