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Répression financière, répression numérique, répression routière… même imposture !

 

 

 

Est-ce une conséquence de la répression financière  menée par les banques centrales, de la répression de nos libertés via la Loi Renseignement (notre vie privée légalement abolie par l’espionnage numérique) que je deviens complètement allergique aux récents appels à davantage de répression des automobilistes, et notamment des « excès de vitesse ». 

Je ne sais pas si l’analogie est à 100% pertinente… mais d’où vient cette fascination de ceux qui s’arrogent le pouvoir de manipuler sournoisement nos vies de faire tendre tout ce qui concerne le citoyen vers zéro: la rémunération de son épargne, le respect de sa vie privée et depuis des décennies, sa vitesse de déplacement.

Et cela fait des années que tous les « bien pensants » -avec l’appui inconditionnel des tribunaux de police et du fisc- réclament la restriction de nos libertés au nom de plus de sécurité routière.

Pensent-ils que chacun des millions de PV abusifs et comportements routiers paranoïaques induits par les radars rendent les routes plus sures et les conducteurs plus attentifs aux autres ?

S’installer derrière le volant et mettre le contact, c’est déjà être potentiellement en infraction (le gilet jaune est-il à portée de main, l’ampoule code/phare de rechange est-elle dans le coffre ?).

A force de nous habituer à la criminalisation de la moindre de nos activités, nous ne réagissons plus à la destruction rampante -mais constante- de nos libertés.

Nous avons perdu celle de communiquer par Mail, téléphone ou SMS sans que nos problèmes de santé, sans que nos succès ou échecs sentimentaux, professionnels, financiers ne collent comme du chewing-gum à nos semelles numériques… pour l’éternité.

Nous sommes en train de perdre la liberté de détenir du « cash », de nous constituer une retraite (taux négatifs + actifs financiers à l’état de bulle avancée = machine à désintégrer notre épargne).

La criminalisation du citoyen n’est pas une exclusivité française: aux Etats Unis, cela fait des lustres que les PV de circulation -justifiés ou non- constituent un motif d’inégibilité ou de refus d’accès au territoire (la réglementation est appliquée de façon discrétionnaire, en fonction de l’intérêt politique ou commercial que cela représente): est-ce cela que nous voulons ?

Et si le but de nos autorités est de réduire le nombre de morts -et pourquoi seulement sur les routes ?-, que ne s’attaquent-elles pas avec la même ardeur à la prévention des accidents domestiques qui font bien plus de victimes parmi les jeunes enfants ?

Ou à la pollution par pesticides ou métaux lourds qui font à terme des millions de morts ?

Alors, quand je reçois un appel -comme celui reproduit ci dessous- à faire pression pour que la répression sur les usagers de la route s’intensifie… au nom de la « sécurité », alors que les régions et communes se voient depuis des années délibérément privées des moyens financiers d’améliorer le réseau tandis que l’Etat sature nos routes de radars, je vois rouge

L’avocate -Maitre Jehanne Collard- qui m’a envoie le Mail ci-dessous est certainement animée des meilleures intentions… comme celles dont la route de l’enfer est justement pavée !

Le pire, c’est qu’elle ne propose rien d’autre que de promouvoir la même fausse solution qui ne résout rien depuis des décennies… parce personne n’ose réfuter le postulat de la « vitesse qui tue ».

C’est comme le concept du « froid qui tue » les SDF l’hiver: ce n’est pas le froid qui les tue… c’est la misère !

En ce qui concerne les automobilistes, ce n’est pas la vitesse qui tue: dans 99% des cas: la cause principale, c’est la CONNERIE (ce que je démontre abondamment dans ma réponse à l’avocate et que je puise dans mon expérience personnelle et qui recoupe celle de beaucoup d’autres conducteurs).

Et c’est également la connerie et la misère qui précipitent quelques milliers de jeunes décérébrés vers le Jihad, au nom duquel les 99.99% de la population restante sera systématiquement espionnés. Des centaines de milliards de Dollar ont été investis aux Etats Unis pour lutter contre le terrorisme… pas pour réduire la longueur des files devant les soupes populaires.

Le résultat est édifiant : chaos social, déferlement de haine, ferments de guerre civile !

 

Alors méfions nous de ceux qui prétendent œuvrer pour notre sécurité, surtout quand cela vide nos comptes en banque, met notre vie privée à nu ou retreint notre liberté de déplacement comme au moyen âge !

 Que ce soit en matière politique, financière ou routière… « ceux qui sacrifient leur liberté au nom d’un peu plus de sécurité ne méritent ni l’autre et finissent inexorablement par perdre les deux ». (Benjamin Franklin)

 

 

Maitre Jehanne COLLARD : Arrêtons le massacre sur les routes !

 

Une fois de plus, le nombre de victimes sur les routes françaises est en hausse : + 4, 3 % au mois d’avril. Ce triste bilan vient aggraver les mauvais chiffres de l’année 2014,  de janvier et février 2015.

« Nous perdons peu à peu le bénéfice du sursaut national de 2002, explique Me Jehanne Collard, avocate des victimes.

La pression de la police et de la justice contre la délinquance routière n’est plus la même.

La détermination des pouvoirs publics semble moins forte.

Les groupes de pression autour de la vitesse reprennent de la voix.

Ils remettent en question le respect du code de la route.

Et, à cause de cela,  les comportements sur la route se relâchent. Et l’insécurité routière redevient la première cause de morts des jeunes français».

« Pour arrêter le massacre de milliers de jeunes gens qui endeuille les familles françaises, il faut un nouveau sursaut. La sécurité routière doit redevenir une grande cause nationale, sortir des petits jeux politiques ou des calculs électoralistes. Il faut arrêter de cautionner les discours démagogiques qui font du délinquant routier une victime de la répression ou un pigeon.

Il faut retrouver en France un consensus pour sauver la vie de nos enfants. C’est le sens de l’appel lancé il y a quelques semaines par de nombreuses personnalités dont le grand chef Marc Veyrat, l’acteur François Berléand, l’écrivain Régis Jauffret, l’humoriste Anne Roumanoff ou le réalisateur Patrick Chesnais.

J’attends maintenant la réaction des principaux responsables politiques. Préfèreront-ils   caresser les automobilistes dans le sens du poil ou se soucier de la vie de nos enfants.

 

Voici ma réponse

 

 

Maître,

Vous voulez sauver la vie de nos enfants ? Louable préoccupation ! La prévention des accidents domestiques -qui tuent et blessent autant que la route chaque année, mis sans connaître de baisse notable- devraient également vous alerter.

Je voudrais également que vous associez à votre campagne contre les morts évitables les maris, les épouses, les « amis de 30 ans » ou ceux du club de tennis du quartier, le voisin super-sympa, la fleuriste de la Rue du Commerce, la grand-tante à moitié aveugle qui devrait prendre le taxi plutôt que le volant, etc.

Parce qu’en plus des enfants, des pères et des mères de famille meurent également tous les jours sur la route, laissant des orphelins et une famille éplorée derrière eux.

Si vous recourez, comme tant d’autres bien pensants, au registre tire-larmes des jeunes âmes innocentes qui meurent sur la route, vous donnez le sentiment de mépriser (involontairement ?) le contingent bien plus nombreux des adultes victimes de la « bêtise ordinaire »: un mélange mortel d’égoïsme, d’inconscience, de mépris des autres usagers.

Et l’objet de votre Mail, c’est d’appeler une fois de plus les pouvoirs publics à orchestrer une répression sans pitié (mais tellement lucrative) à l’encontre des titulaires d’un permis de conduire, réputés être des « assassins en puissance ».

C’est une tare facilement reconnaissable au fait qu’ils roulent à 117Km/h au lieu de 110 à deux heures du matin sur une voie rapide complètement déserte, à 80Km/H au lieu de 70Km/h… dans une ligne droite sans intersection et où la vitesse légale était de 90Km/h la semaine précédente.

Je ferais certainement partie  des « délinquants » à vos yeux car j’ai une conduite « dynamique » et j’ai du mal à contenir ma vitesse de déplacement à 30Km/h à proximité d’une école à minuit un 15 août (même en vélo, je circule plus vite… mais je fais partie des 17% de cyclistes qui respectent encore les feux, la vieille école quoi !).

Je suis titulaire d’un permis depuis janvier 1978, motard de la première heure et j’affronte la circulation parisienne en voiture ou sur mon « 2 roues » depuis 36 ans: aucun accident responsable à mon passif -absolument aucun-, et aucun point de permis perdu pour excès de vitesse, jamais !

Mais j’ai été victime de pas mal de krachs en région parisien: aucun n’a été dû à la fichue « vitesse » que nos gouvernants de droite et de gauche s’acharnent à réprimer… tellement les 85% d’excès de vitesse de moins de 10Km/H rapportent d’argent à l’Etat sans sauver aucune vie (sauf via la fiction statistique d’une péréquation pseudo scientifique qui lie vitesse et mortalité mais ne fonctionne qu’en France -et assez curieusement- dans aucun autre pays voisin où l’accent est surtout mis sur la suppression des « points noirs »).

Et je suis indigné -moi- par les causes des accidents que j’ai subis et que nos grands répresseurs et verbalisateurs ne mentionnent jamais : « l’insupportable légèreté » des conducteurs (pour exprimer ma pensée de façon « soft »).

Voici une courte liste d’incidents -vécus personnellement- et que je peux étayer par des témoignages et des rapports de police: la vitesse compte pour 0% dans 100% des cas.

 

>>> automobiliste stationné illégalement en pleine voie de circulation -phares éteints- effectuant soudain un demi-tour sur une route à 2 fois 2 voies à 20H15 dans le Bois de Boulogne un 12 novembre 2009: conséquence destruction de ma moto, 6 mois de problèmes cervicaux (vitesse du véhicule fautif… 15 à 20Kmh, degré de débilité du conducteur: 100%)

 

>>> conductrice changeant brusquement de file et m’envoyant au tapis sur le quai rive droite au niveau de la Maison de la Radio un 20 juin 2012 (carénage éraflé, blouson déchiré, quelques bleus): elle lisait un document posé sur le siège passager tout en menant une discussion au portable coincé au niveau de l’épaule… et qui lui avait échappé, d’où le coup de volant inopiné (vitesse 45km/h, degré de débilité de la conductrice: 100%).

 

>>> conducteur me coupant la route au sortir d’un parking souterrain rue du Mont Valérien à Saint Cloud le 15 octobre 2012. Age du conducteur: 91 ans avec lunettes à triple foyer. Il croyait avoir la priorité (je venais de sa gauche, il surgissait de ma droite) mais reconnaissait que de toute façon il n’avait pas regardé dans ma direction (pour quoi faire, il avait priorité non ?).

Si un autobus était arrivé à ma place à 50Km/h, il serait mort sur le coup.

Vitesse du conducteur fautif: 5Kmh/H, probablement sous médicament et probablement atteint d’Alzheimer à un stade précoce.

Degré de débilité du conducteur: à déterminer par un gérontologue qualifié.

 

>>> conductrice grillant un feu -déjà rouge depuis 15 secondes- place de l’Opéra un 6 septembre 2013: et il y a longtemps que je ralentis quand le feu passe au vert et que je m’engage sur cette intersection à haut risque mais impossible d’éviter la collision. La conductrice ne se rend compte de rien jusqu’à ce que 2 motards -dont moi même- la percutions par le travers.

 

Pas de gros dégâts: cale pied tordu, un carénage fissuré et des rétroviseurs cassés, une fourche avant pliée pour l’autre motard.

Si un bus nous avais suivi à quelques mètres de distance, nous étions morts, la conductrice s’en sortait indemne: elle était trop absorbée par les SMS s’affichant sur son portable… vitesse du véhicule fautif: 30Km/H, degré de débilité: 100%.

 

>>> conducteur me percutant par l’arrière Boulevard Hausmann (j’étais à l’arrêt au feu depuis 10 secondes) début décembre 2014 et m’envoyant au sol, faussant la suspension arrière de mon MP3 de l’époque (je ne l’ai découvert qu’après coup, aucun dégât n’étant apparent).

 

Trop énervé par les bouchons, il me menaça de mort lorsque j’évoquais un constat « au cas où », en hurlant « qu’il n’en pouvait plus des motards », de Paris « ville de m…. », et de « sa circulation de m… depuis 10 ans ».

Vitesse estimée du conducteur : 15Km/h, degré de débilité: 100% + cas 100%  psychiatrique (yeux exorbités, cou dilaté… un tueur en puissance: effrayant, j’ai du m’enfuir !).

 

>>> conducteur me coupant la route en bas du Boulevard Henry Sellier le jeudi 15 janvier 2015 vers 19H45 en effectuant un demi-tour sur une artère à 2 fois 2 voies avec interdiction formelle de tourner à gauche. Il coupa la double ligne blanche à proximité d’un feu qui était rouge pour lui quelques mètres plus loin. Bilan choc mineur après freinage en catastrophe: heureusement la route était sèche, sinon c’était l’hôpital de Garches direct.

Age du conducteur 75/80 ans, titulaire d’un permis obtenu dans un lointain pays d’Afrique (j’ai vérifié). Vitesse estimée du véhicule fautif 7Km/h, degré de débilité du conducteur: 100%.

 

>>> Enfin ce vendredi 15 mai -c’est le hasard qui me fais réagir à votre missive-, dans le bois de Boulogne, à 10H35, sous l’œil des caméras, à l’angle Avenue de Longchamp/Avenue de la Reine Marguerite, une jeune conductrice dans un véhicule marqué d’un « A » grille totalement le feu (en direction de Neuilly tandis que je me dirigeais vers la porte Maillot)… et prise de panique -manifestement suite à une erreur sur la direction à prendre- entame un demi-tour en plein carrefour, sans clignotant et sans un regard pour les véhicules se précipitant vers elle.

Collision évitée d’extrême justesse grâce à la qualité de freinage exceptionnelle de mon « Quadro » (3 roues) et parce que la route était sèche. Vitesse du véhicule fautif: 20Km/h. Degré de débilité de la conductrice: 100%.

 

Et je pourrais vous faire une liste d’accidents constatés ces 20 dernières années -qui si elle était éditée sur papier ferait l’épaisseur du code civil- de motards que j’ai vu aller à terre… certes parce qu’ils se faufilaient, certes parce qu’ils allaient plus vite que le flot de circulation, mais aussi et surtout parce que les autre conducteurs commettent des fautes non pas  seulement d’inattention mais qui amènent à penser qu’ils sont à la limite de la débilité (au sens médical du terme) ou sous médicament.

Car je dois préciser qu’aucun des conducteurs/conductrices impliqués dans les accidents dont j’ai été victime n’était sous l’emprise de l’alcool.

En revanche, et pour le dire très crûment… non je crois que vous avez compris ou je veux en venir: cela concerne des capacités intellectuelles très insuffisantes pour à la fois conduire et tenir une conversation (au portable ou avec un passager), associé au syndrome du « je suis seul(e) sur terre », ou « rien d’autre ne compte que mes SMS ».

Alors par pitié, cessez d’insulter notre intelligence avec votre obnubilation pour les excès de vitesse et attaquez vous au vrai problème qui est certes difficile à résoudre, celui de conducteurs qui ont une cervelle de moineau et une vigilance au volant digne d’un poisson rouge, qui conduisent alors qu’il sont incapable d’attraper leur lunette si elle tombe de leur nez… tellement leurs réflexes sont lents (et je ne stigmatise pas que les octogénaires et les nonagénaires).

La police verbalise fort heureusement les conducteurs sous alcool ou stupéfiant, mais ne recherche pas en cas d’accident les traces de médicaments -dont la prise est certes tout à fait légale- qui provoquent un ralentissement du métabolisme, un rétrécissement du champ de vision, un effondrement des réflexes, un état second ou un endormissement des conducteurs… alors que beaucoup de boites de médicaments devraient porter la mention en rouge et en caractères gras: « interdiction formelle de conduire après absorption ».

Alors oui, je suis bien d’accord pour traquer la « délinquance routière »… mais de quel pourcentage d’accidents la délinquance de type  » têtes brûlée roulant à tombeau ouvert » est-elle vraiment responsable ? En ce qui me concerne, je n’ai jamais eu -en 36 ans- d’accrochage avec un motard « téméraire » ou une grosse berline allemande roulant au-dessus des vitesses autorisées.

Je vous concède qu’il existe une catégorie de « 2 roues » au comportement excessivement suicidaire : les livreurs, payés au rendement, circulant sans permis de conduire (pas besoin pour piloter un engin de 50Cm3)… mais c’est un autre débat.

En revanche, de quel triste bilan humain les « têtes creuses », les « esprits absents », les accros aux SMS, les cerveaux malades ou somnolents, sont ils responsables ?

Vous souhaitez peut-être que les pouvoirs publics leur imposent de ralentir encore davantage ?

Alors que pas un de ceux ou de celles qui ont failli causer ma mort ne roulait à plus de 50Km/H et le plus souvent à moins de 20Km/h.

Mais suis-je bête… bon sang, vous avez raison ! Il faut en effet qu’ils ralentissent encore… et pas qu’un peu : jusqu’à 0Km/H.

Alors oui, verbalisons, verbalisons encore, verbalisons toujours plus fort, verbalisons à mort quiconque dépasse la vitesse d’un char à bœufs.

Ceux qui sont sujets à des comportements débiles, à des absences de vigilance assassines ne causeront ainsi plus le moindre accident, et la mortalité routière en France sera vaincue.

 

Enfin une solution qui… tient la route cher Maitre !

 

Bien cordialement,

 

Ph.Béchade

12 réponses
  1. emmanuel
    emmanuel dit :

    Bonjour Philippe
    J’espere que ce n’est pas le type d’article que a l’avenir.
    Parce que auquel cas il me faudrait cesser de vous lire.

    Cordialement

    Emmanuel

  2. Pierre
    Pierre dit :

    C’est quoi ce bordel. J’ai cotisé aux éconoclastes pour avoir des apports sur une vision décalée de l’économie, mais pas pour une débat de café du commerce sur la sécurité routière.
    Pierre

  3. DELAMARCHE
    DELAMARCHE dit :

    Nombre de morts sur la route un peu plus de 3000/an
    Nombre de morts sur l’autoroute 130 à 140/an
    CQFD

  4. Ar zen
    Ar zen dit :

    Quel billet ! Oui c’est vrai, tous les cas particuliers évoqués peuvent exister. Mais quel est l’enjeu véritable de faire passer la vitesse de 90km à 80km ? Sur une distance de 100km il vous faudra 7mn30 de plus en roulant à 80km. Si vous parcourez seulement 50km, alors le temps perdu est de 3mn45 ! Comment détourner l’attention du public, des Françaises et des Français sur des sujets dont l’enjeu se mesure en quelques minutes perdues. Il convient quand même d’y réfléchir autrement qu’en alignant des exemples, certes véritables, mais sans rapport avec ce qui se trame par ailleurs autour de nous.
    Focalisons donc l’attention du peuple sur ces 10km/h. Génial !

  5. jfj
    jfj dit :

    Mon cher Philippe en tant que délinquant récidiviste, cad motard, je tiens à t’apporter mon soutien et quelques précisions.
    La relation de causalité vitesse-mortalité est fausse. Les seules statistiques que j’ai pu trouver sur le sujet avant le délire des radars automatiques est la suivante : 40% des personnes en excès de vitesse alors que 30% des accidents étaient « dus » à la vitesse. Ceci veut dire que les gens qui commettaient des excès de vitesse étaient sous représenté dans les accidents de la route…
    Depuis l’établissement des radars automatiques le % des gens en excès de vitesse a diminué drastiquement alors que celui des morts « dus » à la vitesse est resté stable… Ce qui voudrait dire que la vitesse serait de plus en plus cause d’accident !!! Le monde à l’envers quoi.
    Bien sur, il y a une petite arnaque, celle de considérer qu’être en excès de vitesse est la même chose qu’avoir une vitesse excessive. Mais c’est bien l’arnaque qu’on nous vend.
    Ceci étant dit, les Mr sécurités routières, quand on les pousse dans leur retranchement, finissent par expliquer qu’ils parlent de vitesse de moyenne et non pas d’excès de vitesse. Le principe est le suivant, plus on contraint la vitesse maximale, plus on baisse la vitesse moyenne et donc la gravité des accidents. Pas besoin de soit disant études statistiques pour prévoir que l’énergie à dissiper est proportionnelle à v^2 en cas de choc.
    Le seul hic c’est que moi j’ai une vitesse moyenne de 30kmh sur l’année en roulant à 180 sur l’autoroute….
    Enfin, il faut aller à des réunions de sécurité routière pour comprendre que ce sont des « ayatollahs » qui se pensent investis d’une mission divine. Ils sont là pour sauver des vies. Évidement si on demande qui ils ont sauver c’est compliqué.;)

  6. Maurice
    Maurice dit :

    Bonjour/bonsoir,
    Le sujet en filigrane est les quelques restants de liberté qui sont menacés par les bien pensants. L’analogie de la sécurité routière n’en est qu’une illustration pas une fin en soi donc inutile de calculer les hypothétiques pertes en temps d’ailleurs si ça parait peu aux yeux de certains je propose de baisser dans les mêmes proportions leurs revenus de 8 à 10% ou d’augmenter leurs tranches d’imposition d’un montant similaire au nom d’une solidarité ou d’une cause nationale décrétée par les bien pensants ; ils comprendont mieux le sujet quand après trois ou quatre causes « prétextes » à soutenir.
    De plus, c’est selon moi une analogie pertinente, combien de changements de limitations de vitesse sur quelques kilomètres (Paris zone 30, puis zone de rencontre 15 puis le 50 standard puis retour à 30 puis voie rapide 70 etc. ailleurs à savoir les autres grandes villes pas mieux, bientôt ils vont nous coller des vitesses urbaines fonction de la météo ou de l’indice de pollution en cours il diffère en fonction du critère européen ou français, on peut en rire)
    Sur la grande route des investissements à long termes (je ne parle donc pas de spéculations) ou entreprises d’avenir, si tout change à tout bout de champ et s’accumule, on va à coup sûr vers le flou artistique de la fiscalité et de la réglementation avec toutes les contradictions possibles ; difficile de soutenir un projet personnel, professionnel, d’investir, etc. Je suis à 100% pour un minimum de règles mais à les changer et en rajouter tous les 6 mois selon l’humeur ou l’émotion du moment c’est déjà pénible mais pour des prétextes falacieux c’est insupportable. Merci Philippe.

  7. passant
    passant dit :

    c’est marrant, quand c’est nous les anarchistes qui disons que la répression est une vaste fumisterie qui ne sert que le contrôle social (toujours imposé par une cause  »noble »), on nous traite de charlots.
    Va comprendre, pourtant le milieu anar est une mine d’analyse politique, philosophique ou économique des phénomènes répressifs.

  8. Geloro
    Geloro dit :

    Bien d’accord avec votre réflexion , la liberté c’est d’avoir la pensée que les autres sont importants et qu’on ne doit pas nuire à autrui , ce n’est certainement pas d’avoir peur de se faire flasher en mettant un grand coup de frein à l’approche d’un radar même si on est en dessous de la vitesse limite .
    La liberté c’est d’échanger avec qui bon nous semble sans être suspecté d’avoir des arrières pensées.
    Près de quarante ans de conduite (en moto, voiture ou camion) me font constater que l’égoïsme est sur la route comme dans la vie . Notre société nous stresse de plus en plus , pourquoi ? Pour le profit d’une élite , de toutes façons rien ne sert d’amasser des fortunes , on ne connaît pas l’heure où on doit les laisser à d’autres ! (Chacun connait plein de cas malheureusement qui sont partis trop jeunes sans avoir pu profiter des fruits de leur travail ). Si on doit apprendre quelque chose , c’est le respect d’autrui , la courtoisie et la convivialité, cela permettrait d’avoir des règles simples comprises par tous, un peu moins d’élitisme qui accentue les différences et stigmatise ceux qui ne sont pas dans le rythme . C’est à chacun de se sentir concerné mais sans stress et sans excès .

  9. Napo
    Napo dit :

    Un principe très connu en thermodynamique qui explique bien ce genre de processus, La transofmration Quasi-statique est insensible.

  10. Galadhrim
    Galadhrim dit :

    Je constate qu’il faudrait aussi un permis pour commenter sur le web vu qu’apparemment la connerie n’a pas vocation à se cristalliser exclusivement une fois les mains sur un volant ou sur un guidon, le clavier semblant en être un excellent aimant également. En effet, cet article ne parle pas de la vitesse sur la route, mais illustre par cet exemple, la répression des libertés, sous le couvert d’un discours visant à apporter la sécurité à tous, en diminuant les comportements non-conformes, identifiés comme seule ou principale source de morts, dommages et accidents.

  11. philippe bis
    philippe bis dit :

    « il est interdit d’interdire » sauf de rouler vite,apres avoir bu un canon,sans ceinture,sans gilet jaune,sans controle technique,sans permis encore valable,sans assurance,sans feux en plein jour ( ou pas ça depend des jours) sans allcootest( ça depend aussi)sans détecteur de fumée ( oups ça c ‘est la maison peut etre un jour) sans vignette ( on dit que ça vas revenir) sans…. vous connaissez le dicton donner 10 lois a votre peuble pour l ‘aider donnez 10 000 lois a votre peuble pour le tuer?Seul ceux qui on connu les années 60 savent de quoi je parle ,la liberté d ‘entreprendre était incroyable ,rétrospectivement mai 68 c ‘etait juste une « révolution » liberation sexuelle!

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