BFM du 06 juillet 2015 – OXI

Delamarche_BFM_Grece

OXI : Olivier Delamarche VS Marc Riez

Edition spéciale pour BFM après le non de ce dimanche 5 juillet.

La réunion de ce 6 juillet entre F.Hollande et A.Merkel est probablement pour que le Président français « demande » à la chancelière allemande « ce qu’il doit raconter. Il vient prendre les ordres. »

« La sortie de Varoufakis est une fausse sortie » d’après Olivier Delamarche. Elle a été planifiée par le gouvernement grec « simplement pour que l’ELA soit prolongé » et que les banques grecques continuent d’obtenir des liquidités. Et peut-être, notre éconoclaste plaisante-t-il, reverrons-nous Varoufakis à la tête de la Banque Centrale Grecque lors du passage à la drachme qui pourrait arriver bientôt.

La chancelière allemande et l’Allemagne ne peuvent pas « faire une croix sur leurs 300 milliards parce que ce serait avouer qu’on a endetté les peuples européens pour maintenir ces taux [bas] jusqu’aux bouts. »

« Qui va s’asseoir sur les 400 milliards ? Ce n’est pas [Tsipras], c’est vous ! Donc tout va bien pour lui, il n’est plus endetté »

« Ceux qui sont endettés aujourd’hui, ceux qui sont dans la mouise aujourd’hui, c’est nous ! Ce n’est pas eux ! » Etant donné qu’une fois et demi de le PIB est sorti du pays ces dernières années, le retour à la drachme et la dévaluation apporteront une bouffée d’air à ces personnes qui ont pu sortir leurs capitaux.

Pour que la Grèce ait une chance de s’en sortir, selon notre Econoclaste, la solution « c’est de quitter l’euro et de s’asseoir sur ce qu’ils nous doivent. » En faisant ça, l’inflation dans le pays devrait certes augmenter, mais toujours selon Olivier Delamarche, les rentrées de capitaux des personnes qui avaient sorti leur argent entre autre, compenseront et éviteront l’hyper-inflation.

« A ce moment là ils vivront avec une monnaie qui leur correspondra et ils ne vivront pas avec le deutschemark qui ne leur correspond pas »

Rédigé par Raphaël Becanne

2 réponses
  1. GUS
    GUS dit :

    Marc Riez a l’air d’un type sympa, simplement conformiste et sans imagination. Adapté en période normale, perdu en période de crise.

    Je ne crois pas qu’il pense encore sincèrement ce qu’il raconte, mais sortir du prête-à-penser est difficile, comme il est psychologiquement difficile de se dédire. On constate d’ailleurs qu’il se contredit sans cesse, reconnaissant du bout des lèvres que la politique menée n’a pas été la bonne, appelant à un programme de relance puis racontant exactement le contraire en fin d’émission.
    Tous ces gens ont tort de s’obstiner. Ils sont là en opération de promotion pour leur société et leur attitude devient une véritable contre-publicité. Le téléspectateur croit de moins en moins à ce qu’il raconte et moi, franchement, je ne placerai pas un rond chez ce brave monsieur dont l’incompétence se révèle au grand jour, même s’il a une bouille sympa et même si Delamarche est parfois grossier (Mais je comprends son énervement)

  2. Olivier
    Olivier dit :

    Bonjour ou bonsoir;

    Je ne citerai qu’une phrase de Mr Bernard Maris prise dans son bouquin « Marx ô Marx, pourquoi m’as-tu abandonné ? » : « Décidément pour que les hommes vivent, l’économie doit mourir. »

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