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Hollande, sors de ce corps, par Jupiter !

Au secours, les « body snatchers » sont de retour !

Hollande, sors de ce (grand) corps (ENA, Inspection des finances) que le monde entier nous envie et qui sut marcher aux côtés de Vladimir poutine sans tituber puis soutenir la poignée de main de catcheur du matamore à moumoute de la 5ème Avenue.

Si Macron a réussi à décrocher le titre de « Roi sommeil » à l’issue de sa prestations devant le Congrès réuni à Versailles (une petite sauterie à 600 000E, suivie le lendemain d’un hélitreuillage pour un coût que l’on suppose aussi « dissuasif » que le « Terrible »), il a laissé le soin à son 1er Ministre d’annoncer dans l’allégresse générale une longue théorie de renoncements.

Ils étaient prévisibles depuis la découverte « surprise » de déficits insoupçonnés (tiens, une porte entrouverte avec un seau posé dessus… diable, celui qui nous a précédé nous aurait-il tendu un piège ?)

En tout cas, les salves d’applaudissement sur commande ponctuant le discours de politique générale d’Edouard Philippe mardi après-midi (se déclenchant parfois par erreur au beau milieu d’une phrase…) ne fera pas oublier que les promesses de campagnes connaissent un sort qui rappelle fâcheusement de précédents exercices de début mandature.

L’héritage ou le boulet de dette laissé par les prédécesseurs sert d’utile prétexte pour enterrer pour 18 mois ou 2 ans (voir définitivement) des mesures populaires (et vendeuses électoralement) jugées trop coûteuses.

Exit la « flat tax » à 30% sur les revenus du capital (inclus l’assurance vie), exit la refonte de l’ISF, exit la conversion du CICE en allègements de charges avant 2019, exit l’exonération de la taxe d’habitation (remise à 2019).

En revanche, la vieille tradition du recours aux « recettes de poche » sera respectée avec la hausse de 40% du prix des cigarettes d’ici 2020, l’alignement du prix du diesel sur celui de l’essence (soit +9% à +10% de hausse sans calendrier précis).

Et la CSG qui frappe toutes les sources de revenus -y compris mobiliers sur les actions, parts sociales, emprunts, etc.- va être appliquée dès 2018 et sera particulièrement pénalisante pour les retraités.

La remise en cause de niches fiscales très « pointues » et très « techniques » qui permettent aux multinationales d’économiser des milliards d’impôts (notamment en consolidant les dettes de filiales offshore ou en autorisant un sur-amortissant des investissements, ce ne sont que 2 exemples assez emblématiques) ne seront pas remises en cause dans l’immédiat.

Celles qui ne sont pas jugées « efficaces » pourraient être éliminées… et la rumeur qui circule serait que les incitations à l’achat de biens immobiliers (c’est peu de dire qu’elles remportent un franc succès auprès des épargnants français) pourraient passer à la trappe dès la Loi de finance 2018.

Et ce, au prétexte qu’elles alimentent la bulle des prix immobilier… ce qui en l’occurrence n’est pas totalement faux puisque l’économie fiscale est souvent obérée par une surestimation de la valeur foncière de biens parfois mal situés ou mal desservis.

Mais il y a l’exemple inverse des chambres pour étudiants ou des résidences pour seniors qui répond à un vrai besoin et permet de réduire la pénurie.

Pour résumer, le discours de politique générale d’Edouard Philippe nous confirme que plus nos dirigeants prétendent changer la société, la fiscalité, l’état d’esprit général… moins ça change !

Ah si, le quinquennat commence par une première : le gouvernement par « ordonnance ».

Cela paraît logique puisque la Ministre de la santé veut prescrire 11 vaccins obligatoires, dont 7 concernent des maladies déjà éradiquées à 99,99%.

Pour vous qui nous lisez -et en particulier si vous avez cessé votre activité professionnelle-, tout ce qui précède signifie que la fiscalité va augmenter, que le « vice » va continuer d’être pénalisé avec une bonne conscience sure d’elle-même (comme si aucune cigarette moins taxée ne pouvait franchir nos frontières) et que ceux que l’état a tout fait pour pousser vers le diesel vont être punis de leur faiblesse coupable consistant à polluer la planète pour économiser quelques Euros à la fin du mois.

Et les fins de mois vont être plus difficiles pour beaucoup… mais on se consolera en constatant que la fiscalité favorable aux riches (ceux qui ont réussi à mettre en peu -et parfois beaucoup- d’épargne de côté) ne sera pas allégée de sitôt… ce qui semblera plus équitable aux adeptes de la justice sociale bolivarienne.

Mais notre véritable surprise c’est que l’inexécution (ou la remise aux calendes grecques) du programme Macron encensé par la presse financière et le MEDEF n’a provoqué aucune déception boursière, alors que le fol espoir d’un souffle nouveau avait fait bondir de +4% les indices le 18 avril dernier.

A la sortie, juste plus de taxes et un sentiment de déjà vu et archi-revu.

Mais après tout, l’inexécution des promesses de Trump ne fait pas davantage rechuter Wall Street qui conserve l’essentiel des 20% de gains engrangés en mode « plan sur la comète ».

Mais comme dirait Michel Audiard, sur de telles bases… faudra pas longtemps pour que ces éminents personnages soient dispersés par l’opinion façon puzzle et renvoyés au terminus des prétentieux.

Ph Béchade

1 réponse
  1. fred1903
    fred1903 dit :

    LE MAC est un illusioniste.. Sarko Hollande etaient deja tres bons mais LE MAC lui c’est la référence.

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