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Impact du coronavirus sur les marché financier et l’économie.

Entretien du 16/03/2020 avec Olivier Delamarche, économiste. Pour RT France, il revient sur les conséquences économiques du coronavirus alors que le président de la République, Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures pour endiguer la pandémie sur le territoire national.

1 réponse
  1. valentin
    valentin dit :

    Bonjour Olivier et merci pour vos interventions que j’écoute régulièrement.

    Votre travail concerne davantage la macroéconomie que les actions au cas par cas, néanmoins j’aimerais connaitre votre avis sur la non résilience des sociétés à priori saines avant le coronakrach, certains noms de la place tels que Renault, Total, Bic, Unibal voire même Société Gérénale se négociaient déjà à des faibles PER, voire très faibles, pré-krach.

    Leurs valorisation boursières par rapport à leur bilans (capitaux propres) étaient également déjà en situations de décotes ou historiquement basses tout en respectant des ratios de solvabilités sains (pour la SG certes c’est un peu plus complexe côté calcul de solvabilité) mais pour les autres, c’était très raisonnable.

    Ce types de société, déjà peu chère en Bourse, n’ont pas mieux résisté à la chute que les autres ayant des PER stratosphériques pré-crise.

    Je note également que les exemples de sociétés que je cite ont des bons niveaux de profits dans le temps long. Pourquoi ces sociétés déjà attractives en termes de fondamentaux n’ont elle pas été plus résilientes lors la de crise actuelle ? vont elles rebondir davantage selon vous, ou disparaître au regard de l’orientation de leurs cours de Bourse qui laisse penser des situations de faillites ?

    Il s’agit tout de même de sociétés ayant des dizaines d’années d’existence, voire centenaires pour certaines ayant déjà traversé de nombreuses crises. Par exemple les BPA moyens lissés sur 10 ans de Renault sont de 8,95 € / action pour un cours actuel de 15 € soit un PER < 2. Certes Renault traverse une situation un peu particulière mais lorsqu'on lisse les chiffres sur le long terme, la valorisation actuelle semble dénuée de tout réalité avec de tels PER ! Je peux citer de nombreux autres exemples similaires.

    Merci pour votre avis, cordialement

    Valentin

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