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Dette grecque et dette française

Comparaison n’est pas raison, mais bon, des fois oui… Nous verrons.

Ainsi, la dette française est pratiquement au niveau de la dette grecque d’il y a 8 ans, et la dette italienne a 3 ans d’avance…

La mécanique de défaut a été rapide : une importante crise financiaro-économique en 2008-2009, puis une grosse chute du PIB (-25 %, donc le ratio a augmenté de +33 %).

“Elle est pas chèèèèère ma dette, qui n’en veut ?”

À suivre…

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La blague du jour :

Donc comme c’est moins pire qu’avant, tout va bien !

Vous notez la folie d’avoir 12 % du PIB en intérêts (cela ferait 240 Md€ pour la France !!! 4 x l’impôt sur le revenu reversés aux plus riches), et le 4 % est environ le double en vigueur en France et en Allemagne…

Bref, le 4 % est insoutenable pour un pays à 180 % du PIB de dette à rouler !

Par Olivier Berruyer

Article original sur les-crises.fr

2 réponses
  1. Baya
    Baya dit :

    Bravo pour cet article aussi concis que percutant.

    Mr Berruyer possede un remarquable talent pour metre en exergue des indicateurs a la fois indeniables et tres faciles a comprendre pour le profane. Il offre a ses lecteurs une combinaison unique d’intelligence factuelle et de pedagogie. Mille merci pour vos articles et interventions.

  2. @guegnard
    @guegnard dit :

    Merci pour cet article !

    Pour la question des intérêts, il serait bien d’avoir aussi l’évolution des montants de remboursement annuel de capital rapporté au PIB de la Grèce (et à comparer avec les autres pays si c’est pertinent) pour s’apercevoir que si on diminue les frais financiers c’est aussi pour allonger la durée de la dette ou augmenter le remboursement en capital (ou les deux…). Bref, avoir des frais financiers qui diminue n’est pas forcément la panacée !

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